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La Sèvre Niortaise, les canaux et le port

La Sèvre Niortaise, fleuve côtier qui prend sa source à Sepvret, dans les Deux-Sèvres, traverse Marans d’Est en Ouest. Longue de 159 km, traversant Niort puis le Marais Poitevin dont elle est la principale artère hydraulique, elle vient terminer sa course dans l’Anse de l’Aiguillon, dans le Pertuis breton, en face de l’Île de Ré.

Cette situation géographique a forgé le destin de Marans, comme port fluvial et maritime qui a permis le développement de la ville du Moyen-âge jusqu’au milieu du XXème siècle.

 

Cependant, la Sèvre Niortaise et tout le bassin marécageux qui la compose ont dû être adaptés par l’Homme, afin qu’il puisse y développer une activité économique. C’est pour cela que de nombreux canaux ont été creusés.

 

Parmi ces canaux, les deux plus importants sont :

  • le canal maritime de Marans à la mer, d’une longueur de 5 km, a été construit afin de raccourcir le temps de navigation en évitant les méandres de la Sèvre Niortaise. Le passage entre le canal et le fleuve se fait par les écluses du Brault.
  • le canal de Marans à La Rochelle : ce canal, dont la construction a été décidée par Napoléon 1er dans sa politique d’aménagement du territoire, devait relier Niort à La Rochelle, port à l’influence économique importante. Finalement, seuls les 24 km reliant Marans à la préfecture de la Charente Maritime furent construits mais cette voie fluviale n’eut jamais le succès commercial attendu.

 

Au-delà de ce dessein économique de rendre la Sèvre Niortaise navigable de Niort à l’océan, c’est la volonté d’aménager un environnement naturel difficile, le marais, qui a guidé les hommes dès le Moyen-âge. En effet, les canaux sont utiles pour la gestion de l’eau et ainsi, éviter les inondations en cas de crues, tout en préservant la ressource. Ces aménagements ont transformés le Marais Poitevin, en le divisant en deux zones : les zones humides aussi appelées la Venise Verte du côté de Coulon et les zones asséchées dont Marans fait partie.

 

Aujourd’hui, Marans n’est plus un port de commerce mais un port de plaisance, pouvant accueillir jusqu’à 180 bateaux.