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Benjamin Henry, sculpteur métal, est installé à Marans depuis juillet 2012 sur le site des anciens chantiers navals marandais lesquels inspirent largement l’artiste. Créée en 2009, la Déferlante a été entièrement réalisée à partir de matériaux de récupération. À mi-chemin entre élément naturel et machine, elle est représentative d’un art industriel, lequel est porteur d’histoire et nous questionne sur l’évolution de notre société.

«La Déferlante est un projet de transformation, de manipulations génétiques et ostéopathiques, la mutation d'une cuve à fuel en une vague, l'édification d'un élément naturel, du "frankeinsteinissme". La mise en œuvre a suivi un processus de création basé sur la contrainte, les erreurs de parcours, le hasard. Il n'y a pas de plan, juste une lecture spontanée, une appréciation puis une décision. Les actions sont rarement revisitées. Le choix doit être le bon, avoir de l'assurance pour que l'œuvre s'en imprègne. Les défauts existent, protestent et revendiquent leur droit d'expression. Il m'arrive de les encourager puisqu'ils sont eux aussi "harmonie". C’est ainsi que la citerne fut découpée, décomposée, recomposée, reconsidéré, à peine customisée et déroule aujourd'hui son histoire sur un socle épais. »

La Déferlante est installée dans le jardin de l’Hôtel de Ville jusqu’au 24 janvier 2014.

Le vernissage se fera le samedi 11 janvier 2014 à 11h30 avec une brève performance de danse et de musique par l'association marandaise "La pluie qui chante".